Francesca – L’Echoppe d’Avalon

residente

Voici le surprenant parcours de Francesca Dumas, résidente du podcast.

Une enfance marquée par la sensibilité

Francesca a grandi dans une famille catholique valaisanne traditionnelle. Dès son enfance, elle percevait des entités dans sa chambre, ce qui lui a causé de l’insomnie et des crises d’angoisse. Ne se sentant pas comprise par sa famille , elle s’est tournée vers la magie à l’adolescence, achetant son premier livre de magie blanche et son premier pendule vers l’âge de 14 ou 15 ans.

Du médical à l’entrepreneuriat

À 30 ans, Francesca, alors assistante en soins dans le milieu médical, fait un burn-out qui la bloque un matin et la pousse à démissionner. C’est un tournant majeur. Après avoir exprimé son rêve d’ouvrir une boutique, un ami médium lui confirme qu’elle en est capable. Elle inaugure « Ma Petite Nature » sa boutique de produits à base de plantes à Martigny le 26 mai, le jour de ses 30 ans, seulement quelques mois après sa démission. Avec son arrivée au Bourg de Martigny en 2018, « Ma Petite Nature » a laissé sa place à « L’Echoppe d’Avalon ».

L’Échoppe d’Avalon et la Vanyali School

Francesca gagne sa vie grâce à plusieurs activités. Elle vend du matériel et des créations liées à la magie naturelle dans sa boutique de Martigny. Elle participe et organise également des marchés thématiques, souvent en lien avec le médiéval et l’ésotérisme. Une nouvelle étape dans son parcours est le lancement d’une échoppe itinérante, un concept de camionnette qui lui permet d’aller directement à la rencontre de ses clients pour des livraisons et des consultations.

En 2019, Francesca fonde la Vanyali School, une école de magie. Le mot « Vanyali » est un mot elfique qui signifie magie. L’école propose un cursus sur trois ans qui vise à enseigner la magie naturelle. Francesca insiste sur la liberté de ses élèves, qu’elle encourage à développer leur propre pratique plutôt que de suivre aveuglément les méthodes traditionnelles.

Une vision de la sorcellerie moderne

Selon Francesca, être une sorcière ne se définit pas par un titre ou des rituels compliqués. Pour elle, c’est avant tout une personne qui s’écoute, qui est capable de trouver son équilibre et qui se reconnecte à la nature en prêtant attention à son environnement. Elle souligne que la vie est faite de rituels et qu’il est essentiel de prendre le temps d’être dans le silence pour mieux se comprendre. Elle se connecte notamment aux cycles des saisons, considérant l’automne, autrefois détesté, comme sa saison préférée. Elle perçoit ce cycle comme une opportunité de travail sur soi, car cette période pousse à l’introspection.